
Voici une quête à mener par votre barde, permettant à votre royaume de gagner des points de culture. Toutefois, votre Royaume y perdra en sécurité...
Donc, tout commence ainsi...
Et notre barde prend le chemin du château, tout en faisant le plein d'inspiration en route... Une fois arrivé sur place, Yann retrouve Axel, le domestique.
- Bonjour Monsieur Axel, le domestique. J'ai ouï dire que vous requériez mes talents de barde... Pourriez-vous m'en dire plus à ce sujet ?
- Bien je vais aller à la rencontre de ces personnes...
Faisons-là une petite parenthèse pour vous parler du petit défaut de notre barde. En arrivant au château, ce dernier avait grand faim. C'est pourquoi, après son entretien avec le domestique celui-ci s'introduit dans la chambre de la reine, afin d'y fabriquer quelque chose à manger. Mais là il tombe sur la souveraine. Elle tombait à pique, notre barde a hérité du caractère "enjôleur" et se trouvait en mal de câlins... il en profite pour séduire sa majesté... et tant qu'il y est, il n'hésite pas à proposer le fameux "crac-crac"... Un peu plus tard, cette union donnera naissance à la première petite princesse : Brunhilde. Mais ce séducteur ne s'arrêtera pas là... Par sa faute mon royaume est devenu un véritable poulailler où les femmes ne peuvent plus se rencontrer sans s'insulter...
Mais revenons à la quête qui nous préoccupe. Yann le barde se rend donc au village afin d'accueillir les visiteurs participant à ce fameux tournois des bardes.
Ceci étant fait, il lui reste à retourner à la taverne pour y saluer ses "invités".
- Bonjour Damoiselle Abonde ! Que vous avez de jolis yeux ! Votre beauté est supérieure à un ciel où étincelleraient de mille feux des étoiles en forme de cœur ! J'ai grande hâte de voir si votre talent est à la hauteur de votre minois.
- Oh ! vous désirez une boisson... Je vous prie de bien vouloir excuser mon incorrection ! Voici un verre de vin. Je regrette que sa robe n'ai pas la pureté du rubis de vos lèvres...
- N'hésitez pas à vous en resservir. Il y en a plein le tonneau. C'est avec regret que je dois détourner mes yeux de votre décolleté, mais il me faut accueillir nos hôtes.
...
- Bienvenue, Dame Herzéloïde ! C'est un plaisir d'accueillir une dame de votre qualité dans ma taverne. Votre élégance est tel un jardin de roses pourpres. J'ai grande hâte de mesurer mes propos aux vôtres...
- Ah ! Vous êtes venue en compagnie... Permettez-moi de saluer également votre garde du corps...
- Bonjour, Monsieur le garde du corps ! Vous avez bien de la chance de travailler pour une si belle Dame ! Sa beauté doit vous donner plus de soucis que son carnet d'écriture ?
(c'est plutôt bon signe... la place serait-elle libre ?)
- Bien, vous pouvez profiter de tous les équipements de cette modeste taverne. Je vous prie de bien vouloir m'excuser, il me faut accueillir notre troisième invité...
- Bonjour Monsieur Isengrin ! Je vous souhaite la bienvenue dans cette modeste taverne ! N'hésitez pas à vous servir à boire, à manger ou à profiter de ma scène...
- Oh ! Que vous avez bien fait de venir en compagnie de cette charmante personne ! Gentil rossignolet nouvelet, qui avec sa bien-aimée vient loger en ma taverne pour ses amours allégés... J'espère que cela ne vous blessera pas si je porte quelques instant mon attention sur votre sublime muse ! Il me faut également lui souhaiter la bienvenue !
- Belle Dame, je vous souhaite la bienvenue dans cette taverne ! Telle la beauté d'une rose, en sa prime jeunesse, vous rendez le ciel jaloux de votre fraîcheur !
- Oh ! Jolie damoiselle, profitez donc de ce lieu et cueillez, cueillez votre jeunesse !
Une fois tous ses invités accueillis... se pose une question à notre barde :
- He ! Mais pourquoi devrais-je mettre toutes ces beautés dehors ! Ils sont fous les créateurs ! Bon, j'avoue que je laisserai volontiers retourner ces messieurs à leurs occupations... Mais laissez-moi profiter de la présence de ces dames !
- Mignonne, à la robe pourpre de soleil, n'avez-vous point trop chaud ? N'hésitez pas à vous mettre à l'aise... Souhaitez-vous un petit verre de vin ? de la bière peut être ? On me dit que vous écrivez des pièces où l'amour est roi ! Je ne saurais que vous encourager à nous montrer vos talents en la matière...
(Oh ! celle-là ce ne sera pas facile de la séduire... Elle est d'un austère ! Et j'avoue que son simiesque garde du corps n'encourage pas à persévérer !. Occupons-nous donc de nos autres hôtes...)
- Monsieur Isengrin, votre muse irradie cette pièce de mille feux... Vous avez bien de la chance de courtiser une telle beauté !
(Et elle n'en n'a pas marre, Alberte, de perdre son temps à regarder ce benêt dans les yeux ! Je lui montrerais bien ce que c'est un homme, un vrai...)
- Damoiselle Abonde, trouvez-vous la boisson de cette taverne à votre goût ? Laissez-moi vous faire visiter les lieux, il y a là haut de quoi nourrir votre corps et votre esprit...
Effectivement, quelques échanges plus tard...
Après un peu de repos, les hôtes festoient toujours dans la taverne... Il est grand temps de prendre congé !
- Belle Damoiselle chérie, nymphe éternelle de ma taverne, souhaitez-vous prendre encore un petit verre de ce breuvage avant de nous retrouver très prochainement au firmament des auteurs ?
Et Yann ne recule devant aucun moyen pour parvenir à ses fins... voici donc ce qu'il fit :
1. Comment éliminer Abonde la future bardesse ?
Là, ce ne fut pas trop compliqué... La demoiselle étant porté sur la boisson... Nous retrouvons donc notre barde en pleine discussion avec Abonde sa maîtresse...
- Belle Damoiselle j'insiste ! Si vous ne vous sentez pas de repartir, vous connaissez un jardin secret où nous pourrons tirer profit ...
- Dans ce cas...
- Oh ! comment tenez-vous votre verre, mignonne ? Il est temps de venir prendre quelque repos, cachés sous un tapis d'herbe verte, qui ta gloire enverra au firmament...
Vous connaissez la suite :
Et voilà ! Une première concurrente éliminée aux plus grands profits de notre barde. Car sitôt la chose faite, elle part cuver dans un coin du royaume... bref nous ne la revoyons plus !
2. Comment éliminer Herzéloïde, la bardesse populaire ?
Yann le barde commence donc par écrire une chanson du sommeil dans ses archives...
A quoi servira cette chanson ? Je vous laisse découvrir la suite de son plan "machiavélique" ...
- Dame Herzéloïde, il me ferait grand plaisir que vous dévoiliez un peu de votre talent dans mon humble taverne...
Ores que je suis dispos,
Je veux rire sans repos,
De peur que la maladie
Un de ces jours ne me die,
Me hapant à l'impourvu ;
Meurs, galant ; c'est trop vécu !"
(extrait de "Chansons épicuriennes", Ronsard)
... et c'est ainsi que je demeure suspendu à vos lèvres, impatient d'entendre vos vers...
(Oh ! Ce titre me donne une idée folle ! Allons donc voir le "Kraken" !)
J'en reviens pas ! Apparemment, même la bête succombe aux charmes de notre barde !
- Assez perdu de temps, profitons de mon pari fou pour me rendre discrètement au village...
... et de retour du village...
Une fois de retour dans la taverne, Yann le barde s'empresse de faire le vilain petit curieux...
Et Yann le barde se met-il ainsi à l'ouvrage et écrit de ses propres mains une pièce parsemée par les idées d'une autre...
Tricheur !
- Et voilà ! Il me reste à éliminer le troisième concurrent !
3. Comment éliminer Isengrin, le barde romantique.
Hé ! Les créateurs ! Vous êtes complètement fous ! Je suis un homme ! Quoi de plus naturel en somme ? Je me chargerai moi même de cette tâche !
- Te regardant assise, ...belle comme une aurore et toi comme un soleil...
Tu t'entretenais seule, au visage abaissé,
Pensive toute à toi, n'aimant rien que toi-même,
Dédaignant un chacun d'un sourcil ramassé,
Comme une qui ne veut qu'on la cherche ou qu'on l'aime...
(Extrait de "Te regardant assise...", Ronsard)
Belle dame, confiez-moi vos secret ! Je ne saurais plus respirer devant tant de solitude !
Tout content de cette confidence, Yann le barde cours au village y faire quelques provisions...
(J'ai comme l'impression que les traducteurs se sont emmêlés les pinceaux... mais vous comprenez l'idée !)
Pour cela, notre barde a dû faire un petit investissement...
Une fois recouvert de senteurs... le voici qui repart à la chasse...
- Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil...
(Extrait de "Mignonne, allons voir si la rose...", Ronsard)
- C'est avec plaisir que je vous ferai découvrir la plaine et les terres verdoyantes de mon antre...
Vous vous doutez de la suite...
Cette petite pause permet à Yann le barde de prendre un peu de repos... Au petit matin, Isengrin est de retour...
- Mon ami ! Vous semblez tout défait ! Que vous arrive-t-il donc ?
(Hypocrite !)
(Pauvre idiot ! Si tu avais passé moins de temps à la regarder dans le blanc des yeux, ta muse, elle ne se serait peut-être pas lassée ! Il lui fallait de l'action ! Elle a été comblée !)
Et voilà le troisième candidat éliminé !
4. Le combat des bardes
Ainsi, une fois les candidats éliminés et la pièce écrite, notre barde se rend au château afin d'annoncer qu'il est prêt pour le concours.
- Monsieur Axel ! Comment allez-vous ! Je souhaitais vous informer que je suis fin prêt pour ce concours de poésie. Je souhaite toutefois demander une faveur à votre merveilleuse maîtresse...
- Belle reine, suprême étoile de ce royaume ! Je souhaitais vous informer en personne que je suis prêt à me soumettre à cette compétition de barde. Toutefois, il me ferait grand plaisir d'avoir l'honneur d'ouvrir le concours...
- Oh, ma belle lumière, me souhaiterez-vous bonne chance ?
Bien, grâce à la reine, notre barde n'a plus aucune humeur dans le rouge... Il est donc fin prêt à se soumettre à l'épreuve...
Mais le public réagit !
Mais cette pauvre bardesse, si elle est effectivement lésée, est malheureusement loin de posséder toutes les cartes en main...
- Ma douceur, qu'allez vous tendre l'oreille aux propos de ce dragon ? Si vous le souhaitez, je puis vous montrer le manuscrit de cette pièce... vous y reconnaîtrez aisément les traces de ma main, les courbes de mon écriture, pareilles aux déliés de votre corps...
Et voilà comment Yann le séducteur gagne le concours de poésie ! Une honte !
Mais il faut avouer que tout le monde y gagnait à voir triompher ce conquérant de jupons : La reine, qui s'est laissée séduire et qui a mis au monde la fille de la souveraine et du "prince des poètes", l'observateur, qui atteint son objectif en gagnant les points de culture nécessaires à la réussite de son ambition, et enfin le Royaume qui gagne en culture et 30 points de royaume !
Bon jeu !
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